Depuis des années, on dit aux consommateurs que l'immobilier est la meilleure forme de retraite, et un moyen sûr d'en augmenter la valeur.

Une étude récente montre que les attentes concernant l'augmentation de la valeur de votre "lien dans la pierre" ne sont pas toujours satisfaites.

Parce que l'augmentation de la valeur des biens immobiliers n'est pas toujours garantie.

Un rapport qui fait référence aux développements actuels du marché immobilier d'Europe centrale.

La croissance de la valeur des biens immobiliers est due à la faiblesse des taux d'intérêt

De nombreux propriétaires peuvent être heureux : Statistiquement parlant, leur propriété vaut toujours plus.

Les prix de l'immobilier ont augmenté de façon spectaculaire depuis des années en Allemagne, en Autriche et en Suisse, de sorte que la plupart des propriétaires peuvent se réjouir d'un avantage substantiel.

En effet, l'augmentation de la valeur marchande des maisons et des appartements donne aux propriétaires le sentiment de devenir de plus en plus riches. La raison en est le faible taux d'intérêt, qui est à un niveau historiquement bas depuis des années.

Les taux d'intérêt bas rendent également les acheteurs potentiels de plus en plus bon marché, de sorte que l'"argent du bâtiment bon marché" ou le "crédit bon marché" incitent les acheteurs potentiels à contracter des prêts toujours plus élevés pour se financer.

Cette situation affecte à son tour la valeur marchande des biens immobiliers, qui augmente de manière significative car leur financement potentiel est devenu plus facile.

Mais les experts mettent en garde : La faiblesse record des taux d'intérêt et la hausse record des valeurs de marché de l'immobilier peuvent être trompeuses, car elles ne reflètent pas nécessairement la situation réelle lors de l'achat et de la vente.

Une augmentation de la valeur des biens immobiliers occupés par leur propriétaire, par exemple, ne pourrait être réalisée que par une vente.

Lorsqu'une vente est réalisée, des frais de courtage sont généralement encourus, de sorte que le produit net n'est généralement pas aussi élevé en raison des frais de courtage élevés.

À cet égard, le simple calcul d'une maison qui valait 300 000 euros il y a quelques années et qui vaut aujourd'hui 450 000 euros selon le pari sur le trafic, ne peut être compris comme un bénéfice net de 150 000 euros.

Il y a de nombreux facteurs à prendre en compte lorsqu'on parle d'appréciation, notamment la question de savoir si un propriétaire veut vendre.

Ce n'est généralement pas le cas pour les biens occupés par leur propriétaire, c'est pourquoi l'augmentation statistique de la valeur n'est généralement que théorique, mais ne se reflète pas dans la pratique.

Bulle immobilière : Immeuble d'appartements

Contrairement aux biens immobiliers occupés par leur propriétaire, la situation est différente pour les biens à revenus, qui ne sont pas destinés à être occupés par leur propriétaire mais à être loués.

Toute personne qui possède ou a hérité d'un immeuble d'habitation est heureuse de l'augmentation de sa valeur.

Mais si l'immeuble d'habitation est destiné à être un bien à rendement, comme c'est presque toujours le cas, il est difficile d'estimer sa valeur marchande réelle.

Après tout, ce n'est pas la valeur de vente éventuelle qui est déterminante, mais le retour sur investissement réel par mois ou par an.

Par exemple, si votre immeuble d'habitation a augmenté de 200 000 euros depuis son achat en fonction de sa valeur marchande actuelle, cela ne signifie pas automatiquement que votre banque estime la même valeur.

En effet, la banque calcule en fonction de la situation des revenus et moins en fonction de la valeur du marché.

Une maison à quatre parties d'une valeur d'un million d'euros, mais qui ne génère qu'un rendement de 3 % et dont la rénovation est en retard, a moins de valeur pour une banque qu'une maison à deux parties d'une valeur marchande de 500 000 euros et d'un rendement stable de 6 %.

Il n'est donc pas toujours facile d'augmenter l'hypothèque et d'emprunter sur l'immeuble pour acheter un autre bien car la valeur marchande a augmenté, car votre institution financière calculera toujours le côté revenu et voudra savoir quel est le rendement net.

En outre, les réparations sont généralement plus importantes pour les immeubles d'habitation que pour les petites propriétés occupées par leur propriétaire.

Un calcul complet doit donc être effectué, couvrant plusieurs facteurs : valeur marchande, rendement net, situation de la rénovation, emplacement, charge.

Ce n'est qu'alors que vous pourrez calculer avec certitude la valeur réelle de votre propriété à rendement, et si sa valeur a réellement augmenté.

Conclusion

Il est toujours vrai que la valeur des biens immobiliers est stable et, dans de nombreux cas, augmente.

Néanmoins, les experts conseillent de ne pas surestimer l'appréciation des biens immobiliers.

Les raisons de cette situation sont multiples et doivent toujours être pesées individuellement.