Achat d’un terrain constructible : les pièges à éviter

terrain constructible

Publié le : 16 mars 20215 mins de lecture

Pour votre prochain lieu de résidence, vous vous êtes enfin décidé ! Vous allez faire construire une maison ou villa. Ce magnifique projet débutera très certainement par une lecture assidue des annonces immobilières de vente de terrain. Quels sont les pièges que vous devez absolument éviter pour relever un tel défi et réussir cette première étape ?

Ne pas consulter le plan local d’urbanisme

Avant d’effectuer la moindre démarche concernant votre projet immobilier en Corrèze ou ailleurs, il convient de vous assurer que le terrain que vous visez a bien été déclaré comme étant réellement constructible. Pour obtenir une telle information, la source la plus fiable se trouve à la mairie de la commune sur laquelle est localisé le terrain. Vous demanderez alors à consulter un document qui se nomme Plan Local d’Urbanisme ou PLU. N’hésitez pas non plus à prendre connaissance du plan cadastral ! Ces deux documents doivent devenir vos uniques références. Eux seuls permettent de connaître l’ensemble des législations, les futurs projets (voirie, transport en commun, etc) et autres droits (de passage, d’accès, etc) s’appliquant sur chaque achat immobilier.

Faire fi de l’état du terrain et de son environnement

L’état du terrain est un facteur déterminant dans la réussite de votre projet immobilier. La surface disponible ou encore l’exposition de la parcelle vont également influencer les plans de la future habitation. Cependant, on pense souvent moins à se pencher sur la composition des sols. Si celle-ci offre une stabilité moyenne (notamment si elle se compose d’une quantité importante d’argile), il vous faudra alors construire des fondations spécifiques. Si le terrain est en pente, vous devrez alors réaliser des opérations de terrassement supplémentaires. De telles adaptations sont bien souvent de nature à faire exploser le budget initial que vous vous étiez fixé. Pour éviter ces dépenses superflues, prenez donc le temps de choisir la meilleure parcelle possible. Pour effectuer votre choix en toute connaissance de cause, n’hésitez surtout pas à faire appel à une entreprise spécialisée dans l’étude des sols et la recherche de zone inondable.

Ne sous-estimez pas non plus le poids de la viabilisation du terrain sur votre budget de départ. Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, il s’agit d’opérations de construction ayant pour but de relier la future parcelle à plusieurs réseaux (électrique, eau, internet, gaz etc). Si vous installez dans un lotissement déjà habité, la viabilisation ne vous coûtera rien ou presque puisque les raccordements auront déjà été effectués pour vos voisins. En revanche, ces coûts exploseront si vous cherchez à vous isoler et à vous éloigner davantage.

Ne pas s’intéresser aux prix du marché

Pour éviter de surpayer une parcelle, il est fortement conseillé de s’intéresser de très près au marché local. Chacun d’entre eux présente des spécificités et des particularités que vous devez nécessairement connaître avant de formuler la moindre offre. Pour obtenir des informations de qualité, il vous suffit d’entrer en relation avec plusieurs agences immobilières du coin. Vous leur demanderez la liste des terrains constructibles actuellement présents dans leur portefeuille.

Vous vous efforcerez ensuite d’en sélectionner quelques uns qui possèdent un maximum de ressemblances (superficie, localisation, état général, etc) avec la ou les parcelles qui vous intéressent. Vous n’aurez plus alors qu’à comparer les prix de vente et vous pourrez ainsi mieux vous situer. N’hésitez pas non plus à demander conseil à une société d’experts immobiliers. Moyennant finance, ils sauront, grâce à leurs connaissances des marchés et à leur vaste expérience, vous épauler dans la recherche du terrain idéal au meilleur prix !

Ne pas tenir compte de l’impact fiscal

On y pense trop rarement mais la fiscalité liée à votre projet immobilier va jouer, elle aussi, un rôle dans la réussite ou non de votre projet. Si vous devez propriétaire, vous n’ignorez sans doute pas que vous aller devoir vous acquitter d’une taxe foncière et d’une taxe d’habitation. Leurs montants peuvent varier fortement d’une commune à l’autre et les écarts de prix pourront se révéler décisifs si jamais vous hésitez fortement entre deux parcelles de deux villages différents. Soyez également bien conscient que, durant la phase de construction proprement dite, vous serez redevable de quelques autres taxes. Parmi les plus connues, on retrouve notamment la taxe d’aménagement (TA) et la taxe pour le Conseil en Architecture, Urbanisme et Environnement (CAUE). Les départements et régions peuvent également vous réclamer le règlement d’un impôt destiné à financer la gestion des espaces naturels protégés. Prenez conseil avec le centre des impôts local pour en savoir plus.

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